Le Bangladesh a entamé un deuil national de deux jours après la prise d’otages meurtrière dans un restaurant de Dacca.
Le Bangladesh a entamé un deuil national de deux jours après la prise d’otages meurtrière dans un restaurant de Dacca. Des fleurs sont déposées devant l‘établissement où neuf Italiens, sept Japonais, un Américain et une Indienne ont été massacrés à coups de machettes par un commando terroriste, qui serait lié, non pas à l’Etat islamique, mais à un groupe djihadiste local, (Jamaeytul Mujahdeen Bangladeh) assurent les autorités.
“Nous étions à la recherche de cinq des six assaillants, qui sont morts lors de l’assaut, indique le chef de la police. Nous venons de nous réunir pendant plus de deux heures avec touts les hauts responsables de la police pour renforcer la sécurité. Les nouvelles mesures vont désormais être mises en place.”
Cette tuerie intervient après une vague de meurtres contre des intellectuels, des défenseurs de la laïcité, des membres de minorités religieuses, des expatriés ou des militants gays… Des crimes pour la plupart revendiqués par Al Qaida ou par l’Etat islamique, dont le Bangladesh continue pourtant de nier la présence sur son sol, craignant les répercussions sur l‘économie.
Le Bangladesh dans la spirale jihadiste https://t.co/VIveaorpLWpic.twitter.com/lZJeK3q9jZ
— Libération (@libe) 3 juillet 2016