Après sa destitution, Dilma Rousseff dénonce un coup d'Etat parlementaire

Un coup d’Etat parlementaire : voilà comment Dilma Rousseff décrit la destitution dont elle est victime. Celle qu’il faut désormais appeler l’ancienne présidente du Brésil a réagi vivement. Dans une allocution très offensive, elle a continué à clamer son innocence.
Brésil : Dilma #Rousseff qualifie sa destitution de “coup d'Etat parlementaire” https://t.co/O3RJqGAKjU#AFPpic.twitter.com/SCE8kqi8pJ
— Agence France-Presse (@afpfr) 31 août 2016
Ses critiques se sont ensuite dirigées vers Michel Temer son ancien vice-président de centre-droit, qui a précipité sa chute en claquant la porte de sa coalition : “Ils pensent qu’ils ont gagné, mais ils ont tort. Je sais que nous allons tous nous battre. Ils vont affronter l’opposition la plus forte et la plus énergique qu’un gouvernement putshiste puisse rencontrer.”
Michel Temer, le nouveau président, a prêté serment quelques heures après le vote au Sénat.Brazilians react to the impeachment of the country's first female president, Dilma Rousseff: pic.twitter.com/gUjJM61YqN
— AJ+ (@ajplus) August 31, 2016
Plus des deux tiers des sénateurs brésiliens ont jugé Dilma Rousseff coupable de maquillages de comptes publics. Ce vote a mis fin à une procédure de destitution lancée il y a un an, et sonne le glas de la gauche au pouvoir.
Brésil : comprendre la chute de Dilma Rousseff en 8 épisodes https://t.co/PGsIqbOuxU
— VERRECHIAFILMS (@verrechiafilms) 31 août 2016