Législatives en Islande : le parti Pirate aux portes du pouvoir

Législatives en Islande : le parti Pirate aux portes du pouvoir
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Les Islandais étaient appelés aux urnes ce samedi pour des législatives anticipées.

Les Islandais étaient appelés aux urnes ce samedi pour des législatives anticipées. Ce scrutin pourrait bien marquer un tournant dans l’histoire de l‘île volcanique. Le parti Pirate, donné en deuxième position par les sondages, serait en mesure de former une coalition avec trois partis de la gauche et du centre.

PUBLICITÉ

“Nous n’allons pas renverser la table. Nous voulons juste faire entrer l’Islande dans le XXIè siècle et nous allons le faire en faisant les choses différemment” a déclaré Birgitta Jonsdottir, chef de file du parti Pirate.

L’ancien membre du Parti de l’Indépendance, Benedikt Johannesson, qui a démissionné du mouvement et a créé sa propre formation il y a cinq mois, le Parti libéral, croit également en ses chances.
“Ce scrutin est important car la société islandaise stagne depuis un moment et il est important que nous mettions en oeuvre des réformes qui ont trop longtemps été repoussées. Et nous avons le programme pour cela” a-t-il affirmé.

Exaspérés par le scandale des Panama Papers, les Islandais sont, pour beaucoup, en attente de renouveau.

“J’aimerais qu’il n’y ait plus de corruption dans la vie politique, espère une électrice. J’aimerais que le système fonctionne, que les gens puissent avoir accès à toutes les informations.”

Si la gauche arrive au pouvoir dans le sillage des Pirates, ce sera la seconde fois seulement depuis la proclamation de la République en 1944.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Elections locales en Russie et dans l'Est ukrainien occupé : Kyiv dénonce un scrutin "illégal"

Des élections locales en Russie sans opposition et dans l'est de l'Ukraine occupé

Loi martiale ou pas, la Russie organise des "élections" dans les territoires occupés ukrainiens