Après Calais, Paris… Après l‘évacuation de la “jungle” de Calais (Pas-de-Calais), où jusqu‘à 8 000 personnes ont vécu dans des conditions insalubres, les autorités françaises ont vendredi matin, dès l
Après Calais, Paris… Après l‘évacuation de la “jungle” de Calais (Pas-de-Calais), où jusqu‘à 8 000 personnes ont vécu dans des conditions insalubres, les autorités françaises ont vendredi matin, dès l’aube, fait procéder à l‘évacuation du camp de Stalingrad, dans le 19è arrondissement de la capitale, devenu le plus gros bidonville de France. Ce campement avait été évacué à plusieurs reprises, notamment en juillet et en septembre. Mais il s‘était reconstitué à chaque fois rapidement.
Trois mille à 3 500 personnes, hommes, femmes et enfants, y étaient rassemblées. Principalement des Soudanais, des Afghans et des Érythréens. Dans des tentes, sur des matelas voire à même le sol. Quatre-vingts bus devaient les
emmener vers 74 centres d’hébergement en Ile-de-France, ainsi que des gymnases. L’opération, encadrée par quelque 600 policiers, s’est déroulée dans le calme.
Un “centre d’accueil humanitaire” a été établi dans le 18è arrondissement de Paris, une immense bulle gonflable, autour de laquelle ont été montés des habitats en préfabriqué. Le temps d’orienter les réfugiés vers des structures plus durables.