La France et l’Espagne ont, semble-t-il, porté samedi un nouveau coup dur à l’organisation séparatiste basque ETA, avec l’arrestation de l’un de ses derniers chefs présumés dans la…
La France et l’Espagne ont, semble-t-il, porté samedi un nouveau coup dur à l’organisation séparatiste basque ETA, avec l’arrestation de l’un de ses derniers chefs présumés dans la clandestinité. Mikel Irastorza, 41 ans, a été interpellé, à l’aube, au domicile d’un couple franco-espagnol qui l’hébergeait dans une petite commune, Ascain (Pyrénées-Atlantiques), tout près de la frontière, côté français, lors d’une opération menée conjointement par les polices des deux pays.
Selon le ministère espagnol de l’Intérieur, Irastorza est “le plus haut dirigeant actuel d’ETA à avoir encore échappé à la justice”. Il aurait succédé à deux hommes arrêtés, également en France, en septembre 2015. ETA a renoncé en 2011 à la lutte armée mais elle a toujours refusé de rendre les armes et de se dissoudre. Le 12 octobre, la France et l’Espagne avaient annoncé le démantèlement d’une importante cache d’armes… au nord de Paris.