Chaque jour, les déplacés arrivent par centaines dans le camp de Hasansham, à une vingtaine de kilomètres de Mossoul.
PUBLICITÉChaque jour, les déplacés arrivent par centaines dans le camp de Hasansham, à une vingtaine de kilomètres de Mossoul. Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés l’a ouvert il y a six jours seulement et plus de 10 000 personnes y sont hébergées. Jusqu’ici, l’agence a installé six camps comme celui-ci autour de la ville irakienne. Elle estime à près de 48 000 le nombre de civils qui ont fui Mossoul depuis le début de l’offensive pour en déloger l’Etat islamique, il y a presque un mois.
Intensified fighting in urban #Mosul pushes out more civilians. Near 50k now displaced, #UNHCR steps up assistance pic.twitter.com/40sTUfwoiK
— UNHCRNews (@RefugeesMedia) 11 novembre 2016
L’exode s’est accéléré à mesure que l‘étau se resserre autour des djihadistes. Mais encore faut-il pouvoir fuir. D’après le Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme, les exécutions publiques se multiplient à Mossoul, l’Etat islamique tuant ceux qu’il estime coupables de “collaboration” avec les forces irakiennes et de “trahison”. D’après cette même agence, de l’ammoniac et du soufre auraient été stockés dans des zones résidentielles, ce qui fait craindre un recours aux armes chimiques.