Présidentielle : Alain Juppé n'est pas candidat "une fois pour toutes"

Présidentielle : Alain Juppé n'est pas candidat "une fois pour toutes"
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Par Joël Chatreau
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Pour Alain Juppé, c’est terminé, il n’y a pas de retour possible dans la course à l‘élection présidentielle française.

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Pour Alain Juppé, c’est terminé, il n’y a pas de retour possible dans la course à l‘élection présidentielle française. L’ancien Premier ministre de droite et maire de Bordeaux, qui a pris la parole depuis la mairie de sa ville ce lundi, a tenu à être clair : “Je confirme une bonne fois pour toutes, a-t-il déclaré, que je ne suis pas candidat à la présidentielle”.

Alain Juppé, qui était arrivé en deuxième position lors de la primaire du parti Les Républicains, refuse de jouer les recours au candidat choisi, François Fillon. Au passage, il a égratigné ce dernier, parlant de “son obstination” et déplorant “son système de défense, fondé sur la dénonciation d’un prétendu complot et d’une volonté d’assassinat politique” qui, selon lui, “l’a conduit dans une impasse”.
Le maire de Bordeaux ne s’est toutefois pas épargné, estimant que les Français voulaient “un profond renouvellement de leurs dirigeants politiques” et qu‘à 71 ans, il “n’incarnait pas ce renouvellement”.

Bordeaux. 6 mars 2017. Retrouvez l'intégralité de ma déclaration. ▶️ https://t.co/DFeziW1cxTpic.twitter.com/1JTSvEse7n

— Alain Juppé (@alainjuppe) March 6, 2017

Les sarkozystes en embuscade

Quant aux proches de Nicolas Sarkozy, ils restent à la manoeuvre pour tenter de convaincre François Fillon de décrocher. François Baroin, Christian Estrosi, Luc Chatel, Eric Ciotti, Christian Jacob, Laurent Wauquiez et Brice Hortefeux se sont réunis autour de l’ancien président. Affirmant que le candidat issu de la primaire “ne peut plus assurer l’unité de la famille politique de la droite et du centre”, ils ont déclaré lui avoir demandé “de prendre ses responsabilités et de se choisir lui-même un successeur”.

L’ex-chef du gouvernement de Jacques Chirac, Alain Juppé, représentait encore un espoir pour une partie des sympathisants et élus de droite et du centre-droit. Un tout dernier sondage, publié dimanche soir, lui donnait 24,5% des voix au premier tour du scrutin présidentiel, mais seulement 17% à François Fillon, dont la chute ne fait que se renforcer depuis plusieurs jours.
Le candidat centriste du parti En Marche !, Emmanuel Macron, se frotte les mains en attendant. “Pourvu que Fillon reste le plus longtemps possible !”, a-t-on pu entendre dans son entourage.

Les premières réactions :

L’ex-ministre et député Les Républicains de la Charente-Maritime, Dominique Bussereau

#Juppé Je suis très triste pour la France.Mais ami d'alainjuppe</a> je respecte et comprends sa décision malgré ses très lourdes conséquences.</p>&mdash; Dominique Bussereau (Dbussereau) March 6, 2017

L’ancienne secrétaire d’Etat, candidate indépendante à la présidentielle, Rama Yade

Les emballements paniqués à droite et au centre, cette absence de sang-froid sont inquiétants face à la gravité de la situation de la France

— Rama Yade (@ramayade) March 6, 2017

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