Combats en Syrie malgré le cessez-le-feu conclu à Astana

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Par Euronews
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Des affrontements ont éclaté dans l'une des "zones de désescalade"

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Le nouvel accord de cessez-le-feu en Syrie devait entrer en vigueur vendredi soir, mais des combats ont éclaté entre les forces du régime syrien et des groupes rebelles dans la province de Hama.

La localité en question est englobée dans l’une des quatre “zones de désescalade” définies par le plan conclu la veille entre les trois nations garantes : la Russie, l’Iran et la Turquie.

Selon un porte-parole du groupe rebelle Jaish al-Nasr, basé à Hama, les forces gouvernementales ont tenté d’avancer dans la zone. L’armée syrienne n’a pas fait de commentaire.

Le mémorandum a été adopté jeudi à Astana, au Kazakhstan par la Russie et l’Iran, alliés de Bachar al Assad, et la Turquie qui soutien les rebelles.

Il a été rejeté par l’opposition syrienne, qui craint pour la souveraineté territoriale de la Syrie n’accepte pas la présence de l’Iran sur le sol syrien.

Les Etats-Unis, qui n’avaient qu’un rôle d’observateur, ont soutenu l’accord, tout en exprimant son inquiétude face à la participation de l’Iran.

Nauert: Iran’s activities in #Syria have only contributed to violence & Iran’s support for Assad has perpetuated misery of ordinary Syrians.

— U.S. Embassy Syria (@USEmbassySyria) 4 mai 2017

Ce vendredi, le ministre russe de la Défense se félicitait de l’accord :

L’attitude constructive de l’Iran et de la Turquie, qui ont soutenu la nécessiter de renforcer le cessez-le-feu, a été un élément clé dans la préparation du mémorandum. Le soutien de l’administration américaine et le rôle joué par l’Arabie saoudite ainsi que d’autres pays sont des garanties supplémentaires de son application“ a concul Alexander Fomin.

Le plan prévoit entre autres l’arrêt des combats des bombardements aériens ainsi que qu’un accès humanitaire dans quatre zones disputées de Syrie : principalement dans les provinces d’Idleb, Homs, la Ghouta orientale, Deraa et Qouneitra.

Des troupes des nations garantes seront amenées à installer des checkpoints autour des zones en question. La participation d’autres nations, comme la Jordanie, a été évoquée.

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