Les djihadistes seraient environ 300 contre 6.000 lors du lancement de l'offensive il y a huit mois.
L’armée irakienne affirme encercler désormais la vieille ville de Mossoul, où sont retranchés les derniers combattants du groupe Etat islamique. Ils seraient environ 300 contre 6.000 lors du lancement de l’offensive il y a huit mois.
Les combats, ces derniers jours, sont particulièrement féroces et meurtriers. Les soldats irakiens, appuyés par la coalition internationale, progressent rue par rue, maison par maison. Ils sont sous la menace constante des snipers, des kamikazes, des mines ou tirs de mortiers.
“Nous progressons lentement, avec précaution, en tenant compte des vies des civils qui sont pris au piège dans la vieille ville et que l’ennemi utilise comme boucliers humains”, souligne le général irakien Maan al-Saadi, haut commandant des forces du contre-terrorisme.
La bataille de Mossoul a déjà fait de nombreuses victimes civiles. Dans un hôpital de l’ouest de la ville arrivent chaque jour des dizaines de personnes, blessées par des bombardements ou des balles perdues. Parmi les patients, de nombreux enfants ou adolescents, profondément choqués.
‘‘Tous les patients ont besoin de beaucoup d’attention, pour leurs blessures, mais aussi pour des problèmes psychologiques. Chacun arrive avec son histoire, en particulier les enfants. Ils ont besoin de parler, ils veulent savoir si leurs parents ou frères sont toujours à Mossoul”, explique Guido Versloot, physiothérapeute pour la Croix-Rouge international.
Avec AFP et Reuters
Selon, l’ONU 100.000 civils sont pris au piège à Mossoul, où la situation humanitaire est dramatique.