Le président vénézuélien maintien son projet de convoquer une Constituante malgré les menaces de rétorsion économique de Donald Trump.
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Les affrontements entre les opposants au gouvernement et la garde nationale sont devenus quotidiens au Venezuela.
De nouveaux heurts ont eu lieu ce mardi à Tachira dans l’ouest du pays et à Caracas, la capitale.
L’inflation galopante, les pénuries et la criminalité plongent le Venezuela dans le chaos depuis trois mois.
Dans ce contexte, le maintien par Nicolas Maduro de son projet de convoquer une assemblée Constituante le 30 juillet ne fait que jeter de l’huile sur le feu, deux jours après un vote symbolique qui a vu 7,6 millions de personnes demander son retrait.
L’opposition use, elle, de sa majorité à l’Assemblée pour changer la composition de la Cour Suprême. Elle devrait nommer de nouveaux membres ce vendredi pour remplacer ses magistrats, accusés d’être assujettis au pouvoir.
Le président vénézuélien s’est montré inflexible ce mardi face aux menaces de rétorsion économique de Donald Trump. Il a déclaré qu’aucun dirigeant étranger ne pouvait s’immiscer dans la politique nationale du pays.
L’‘opposition a appelé à une grève générale de 24 heures ce jeudi pour tenter de faire échec au projet de réforme de la constitution du président socialiste.
Plus de 100 personnes sont décédées dans des affrontements ces trois derniers mois au Venezuela.
Avec AFP.