Après trois semaines de location, via Airbnb, elle retrouve son appartement dans un état déplorable.
Ni plus ni moins qu’un dépotoir… A Paris, une jeune femme a eu la très mauvaise surprise de retrouver son appartement totalement dévasté après l’avoir mis en location sur Airbnb : literie souillée, sol jonché de bouteilles d’alcool et d’ordures…, etc. Le profil du locataire sur la plateforme incitait pourtant à la confiance.
Depuis deux ans, la propriétaire, Laurie, avait pris l’habitude de louer son appartement via Airbnb, sans le moindre désagrément. Mais fin août dernier, elle a retrouvé son 13m² en plein coeur de la capitale française totalement ravagé, dans un état de saleté extrême. Deplus, il y flottait une terrible puanteur. Face à un tel choc, la jeune femme a posté des photos de son appartement sur les réseaux sociaux pour partager sa bien triste expérience.
Laurie, a fait évaluer le montant des dégâts à plus de 10 000€ pour remettre son appartement en état. Mais elle ne peut pas faire appel à son assurance car il n’y a pas eu effraction. Elle est donc entrée en contact avec Airbnb, car la plateforme offre une couverture responsabilité civile de base allant jusqu‘à 800 000 € par sinistre en cas de poursuites engagées par des tiers pour préjudice corporel ou dommage matériel survenu lors d’un séjour. Si l’entreprise a bien enregistré la demande de la jeune fille mais a été peu prompte à donner une réponse. Mais face à l’écho rencontré par son message sur les réseaux sociaux et dans les médias – le post Facebook de Laurie a été en effet partagé des dizaines de millier de fois – la firme américaine s’est finalement engagée à envoyer un expert pour évaluer le montant du litige.
Airbnb, contacté par plusieurs médias, a assuré appliquer “la tolérance zéro pour ce type de comportement”. “Le voyageur a été banni d’Airbnb et nous apportons actuellement notre soutien à l’hôte” a précisé l’entreprise. Selon elle, “ce type de mauvaise expérience est extrêmement rare.”
Airbnb a indiqué que les dégradations conséquentes (au-delà de 1 000 € de remboursement) n’ont représenté que 0,009% des 30 millions des locations enregistrées sur sa plateforme.