Un tremblement de terre d’une magnitude de 3 à 3,5 a été enregistré, samedi 23 septembre, en Corée du Nord, dans le nord-est du pays. Les analyses divergent sur ses causes.
La Chine estime qu’il a été provoqué par un essai nucléaire. Elle explique que l‘épicentre est pratiquement le même que celui de la secousse du 3 septembre, alors d’une magnitude de 6,3, qui avait été la conséquence d’un essai nucléaire. Au contraire, l’agence météorologique sud-coréenne (KMA) assure qu’il s’est agi d’un “tremblement de terre naturel”. “Il n’y a aucune possibilité qu’il puisse s’agir d’un séisme artificiel”, souligne-t-elle.
Les services géologiques américains (USGS) estiment, eux, ne pas pouvoir trancher entre les deux hypothèses. Ils observent que cet événement “est survenu dans la zone des précédents essais nucléaires nord-coréens”, mais sans prétendre pouvoir conclure sur son origine.