L'inquiétude des Kurdes de Belgique

Un mois après le oui au référendum d’indépendance kurde en Irak, la région autonome est en crise. La communauté kurde de Belgique s’inquiète de la tournure des événements, comme Susan, arrivée à Bruxelles avec son mari en 2009.
“Nous avons perdu Kirkouk et vous savez, il y a des problèmes entre les politiques et les partis au Kurdistan”, explique Susan Said. “Et les Etats-Unis soutiennent le gouvernement irakien donc je ne pense pas qu’on puisse faire quelque chose de plus”.
Selon Marc Pierini, expert au centre Carnegie Europe, l’annonce de la démission du président de la région kurde pourrait faire retomber la tension: “Le plus intéressant, c’est la façon dont ils vont s’entendre sur la répartition des ressources. Ca a toujours été au centre des conflits et je pense qu’il existe un espoir d’arriver à un accord raisonnable. C’est plus difficile aujourd’hui pour les Kurdes qu’avant le referendum mais ça reste possible sans violence et sans intervention étrangère”. Mais à l’heure actuelle, Kurdes et irakiens négocient toujours.