De la pollution radioactive sur l’Europe, mais qui vient d’où? La Russie affirme ce mardi qu’elle n’a constaté aucune panne, aucun incident sur ses installations nucléaires. La veille, l’agence météorologique russe avait bien confirmé que des concentrations “extrêmement élevées” de ruthénium-106 ont été détectées fin septembre dans le sud de l’Oural. Détectées près de la ville d’Ozyorsk, dans une région où se trouve le complexe nucléaire Maïak, qui il y a 60 ans, avait connu l’un des pires incidents nucléaire de l’histoire. Mais à Maïak, on affirme ne pas produire de ruthénium-106.
Un nuage radioactif venant de Russie a contaminé 14 pays d’Europe (dont la France). Le nucléaire sûr n’existe pas : en France aussi, refusons le #RisqueNucléaire ➡️ https://t.co/NmUUXGBcqjhttps://t.co/44nLGtaYbs
— Greenpeace France (@greenpeacefr) 21 novembre 2017
Début novembre, l’IRSN, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire français, avait estimé que la pollution radioactive détectée fin septembre en Europe avait son origine “entre la Volga et l’Oural”.
L’agence météorologique russe assure que la concentration détectée ne pose pas de danger à la population, qu’“elle est 20 000 fois inférieure à la dose annuelle admissible”.