Les affrontements entre factions rivales ont repris de plus belle dans la capitale du Yémen.
Au Yémen, une douzaine de personnes au moins ont été tuées dimanche après un raid aérien au nord du pays. Les avions de la coalition, menée par l'Arabie saoudite, visaient des positions des revelles chiites houthis soutenus par les l'Iran. Ces bombardements ont été interprétés comme un soutien aux partisans de l'ancien président yéménite.
Samedi, Ali Abdullah Saleh a tendu la main à la coalition pour trouver une issue au conflit qui déchire le Yémen depuis bientôt trois ans. Mais cette démarche a été aussitôt qualifiée de "grande trahison" par ses anciens alliés houthis.
Signe des tensions, dimanche, les Emirats Arabes Unis ont démenti avoir été attaqués par un missile lancé par des rebelles Houth. La presse locale avait évoqué une attaque visant une centrale nucléaire sans apporter plus de détails.
En, attendant la capitale du pays est devenue ville morte ce dimanche. Depuis mercredi les combats entre factions rivales ont fait plus de 60 morts. Les écoles et les magasins sont resté fermés par crainte de nouveaux affrontements.
Depuis 2015, la guerre civile au Yémen a fait plus de 10 000 victimes et deux millions de déplacés causant une des plus graves crises humanitaires dans la région.
Avec Agences