Un nouveau débat a eu lieu mardi à New York pour protéger la minorité musulmane de Birmanie qui a dû fuir les violences
Au Bangladesh alors que la situation sanitaire s'aggrave pour les réfugiés rohingyas après l'apparition d'une épidémie de diphtérie mortelle, le sort de cette minorité musulmane était de nouveau à l'ordre du jour à l'ONU.
Mardi, la représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies a exhorté les membres du Conseil de sécurité d'adopter une résolution demandant l'arrêt immédiat des violences en Birmanie.
Les ONG dénoncent depuis plusieurs semaine l'inaction et la paralysie du Conseil de sécurité alors que le Conseil des droits de l'homme, un autre organisme de l'ONU, a condamné les actes de barbarie commis contre les Rohingyas en Birmanie.
Mardi, Hau Do Suan, le représentant birman aux Nation unies a de nouveau réfuté les accusations de nettoyage ethnique et de crime contre l'humanité portées contre l'armée birmane.
En attendant, l'aide humanitaire s'organise comme elle peut avec l'aide parfois de personnalités.
Avec Agences