La grogne sociale monte en Tunisie

En Tunisie, sept ans après le Printemps arabe, la hausse des prix ne passent pas. Résultat : des manifestations lundi soir et mardi soir contre la pauvreté et le chômage dans plusieurs villes du pays. Des protestations qui ont dégénéré en affrontements avec la police.
Un homme a été tué lundi soir à Tebourba, à l'ouest de Tunis, onze policiers blessés, une quarantaine d'arrestations et des bâtiments publics endommagés.
A l'origine de la contestation : une campagne citoyenne menée par de jeunes militants. Soutenu par le principal parti d'opposition tunisien, ils appellent à poursuivre les manifestations. Objectif : faire reculer le gouvernement sur son budget d'austérité.
En janvier 2016, lors de la dernière importante vague de contestation sociale, la colère déclenchée par le décès d'un chômeur s'était propagée à travers le pays, qui avait du décréter un couvre-feu des jours durant.