Elles ont disparu lundi 19 février après l'attaque de leur école par des membres supposés de Boko Haram.
110 jeunes filles ont été kidnappées lundi 19 février après l'attaque de leur école à Dapchi, dans l'Etat de Yobe au nord du Nigeria. Le pays craint un "nouveau Chibok".
Le gouvernement l'a enfin confirmé, après six jours de doute. Il suspecte la secte djihadiste Boko Haram.
"Nous voulons assurer aux Nigérians que nous retournerons la moindre pierre, pour sauver ces filles", a déclaré à la presse le ministre de l'Information Lai Mohammed.
"Le gouvernement reste aux côtés de celles qui ont été enlevées", a ajouté ce lundi le président Muhammadu Buhari, élu en 2015 avec la promesse d'éradiquer la rébellion islamiste qui terrorise le nord du pays. Vendredi, il avait qualifié leur disparition de "catastrophe nationale".
Depuis son élection, Boko Haram a en effet perdu le contrôle de larges territoires, mais la situation sécuritaire dans le pays s'est généralement détériorée.
En avril 2014, Boko Haram avait enlevé 276 lycéennes à Chibok, à une centaine de kilomètres de Dapchi. 82 filles ont depuis été libérées, suite à un accord avec le gouvernement. Plusieurs analystes estiment qu'il pourrait avoir donné des idées au groupe terroriste.