Affaire Skripal : les recherches se poursuivent

C'est un ratissage au millimètre près auquel se livre la police britannique, appuyée par des militaires. Dans cette maison qu'occupait l'ex-espion russe Sergueï Skripal, elle recherche le moindre indice pouvant aider à faire la lumière sur son empoisonnement. L'ancien agent-double et sa fille de 33 ans ont été retrouvés dimanche sur un banc après avoir subi une attaque au gaz innervant dans la ville de Salisbury, au sud de l'Angleterre.
La ministre de l'Intérieur, Amber Rudd, s'est rendue sur les lieux, mais elle s'est bien gardé d'en dire plus sur la nature de ce gaz ou la façon dont il a pu être administré.
"Je comprends la curiosité des gens sur toutes ces questions et le fait qu'ils attendent des réponses, a-t-elle expliqué. Ces réponses arriveront. Mais la meilleure façon de les obtenir est de laisser à la police l'espace dont elle a besoin pour ratisser la zone, mener son enquête et faire en sorte d'avoir tout le soutien nécessaire pour le faire correctement."
Amber Rudd s'est aussi rendue dans l'hôpital où les victimes ont été traitées. Outre SergueÏ Skripal et sa fille, toujours entre la vie et la mort, un policier a également été touché. D'après les autorités, il est dans un état grave mais stable. La Russie, quant à elle, nie farouchement toute implication.