Nous avons demandé aux habitants de la capitale belge, symbole des institutions européennes.
Dans les bâtiments de la Commission européenne, on a encore un an - au moins - d'incertitudes avant le Brexit, prévu au 29 mars 2019.
Dans les rues de Bruxelles, à J-365, les passants ont au moins une certitude : le Royaume-Uni va quitter l'UE, pour le meilleur ou pour le pire.
"Les gens ont voté, ils doivent maintenant prendre leurs responsabilités, pour les bons et les mauvais choix. Mais c'était une décision démocratique, civile, régulière, donc maintenant il ne reste plus qu'à l'appliquer", estime un homme.
"Bien, sûr que ça va arriver. Et c'est dommage pour les Britanniques car ils vont perdre beaucoup de chose, notamment la protection que la Commission européenne peut garantir contre Facebook par exemple comme on le voit en ce moment. Pour l'intégration aussi, ce sera très mauvais pour le Royaume-Uni. Une partie de ma famille est britannique et ils souffrent déjà beaucoup" témoigne un passant.
"J'espère qu'il y aura une relation particulière entre le Royaume-Uni et l'UE après la fin des négociations sur le Brexit et le départ officiel du pays", ajoute une femme.
"Tout est possible. Je pense que les Britanniques n'ont pas fini de nous surprendre", conclut un homme.