Le constructeur de voitures électriques a déclaré que le logiciel de conduite Autopilot était déclenché pendant un récent accident mortel aux Etats-Unis.
Cette admission du constructeur pourrait accentuer les craintes sur ce type de système permettant des manœuvres sans l'intervention du conducteur.
Le 23 mars dernier, une Tesla de la gamme Model X a percuté une glissière de sécurité en béton sur une autoroute près de Moutain View, en Californie. Le conducteur, identifié par la presse locale comme étant un homme de 38 ans, est mort plus tard à l'hôpital.
"Il y a plus d'un an, le gouvernement américain avait estimé que la première version d'Autopilot réduisait le taux de collision de 40%", prend soin de souligner, dans un communiqué diffusé en ligne vendredi soir, le groupe fondé en 2003 et dirigé par l'entrepreneur d'origine sud-africaine Elon Musk.
"Le conducteur avait reçu plusieurs avertissements visuels et un (avertissement) audible le prévenant qu'il devait maintenir les mains (sur le volant) plus tôt et les mains du conducteur n'ont pas été détectées sur le volant pendant les six secondes ayant précédé la collision", explique Tesla. "Le conducteur a eu environ cinq secondes et 150 mètres de vue dégagée sur la barrière et la partie endommagée de la glissière de sécurité mais les enregistrements du véhicules montrent qu'aucune action n'a été entreprise", poursuit Tesla.
En 2016, un automobiliste américain avait déjà trouvé la mort au volant d'une berline Model S de Tesla équipée d'Autopilot.