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Hongrie : Gábor Vona, à droite toute

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Tous droits réservés  REUTERS/Bernadett Szabo
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Par Anne-Lise Fantino
Publié le
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Le fondateur du Jobbik tente de ripoliner sa formation d'extrême-droite, aujourd'hui deuxième force politique du pays, dans l'espoir d'en faire un parti de gouvernement en vue des élections qui se tiennent ce dimanche.

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Il est la voix nationaliste qui résonne en Hongrie depuis plus de quinze ans.

En 2003, Gabor Vona, alors qu'il est encore étudiant, fonde le Jobbik, avec deux de ses congénères. Trois ans plus tard, il s'allie à l'autre parti d'extrême droite, le MIEP, à l'ancrage antisémite, et à la base électorale vieillissante. Un parti qu'il finira par supplanter.

En 2009, la formation a décroché trois sièges au Parlement européen, et fait son entrée à la chambre basse en Hongrie l'année suivante, en remportant 16 % des voix lors des législatives.

Avec une xénophobie à peine voilée, il a amorcé un virage politique ces dernières années pour frapper plus large, et voir plus grand. Gabor Vona tente de reléguer au second plan les raids violents de la milice qu'il a dirigée, menés contre la communauté rom du pays, et les propos antisémites tenus par certains de ses membres.

Mais peu importe, il compte donner un coup de jeune au mouvement, et incarner le nouveau visage antilibéral et hostile à l'Europe.

Pour dominer l'opposition, et se rêver en parti de gouvernement, le Jobbik a ajouté à sa ritournelle anti-immigration des propositions en matière d'éducation et de santé.

Une stratégie qui s'avère payante, puisque le Jobbik a engrangé un score historique de 20 % lors des dernières élections dans le pays, il y a quatre ans.

En multipliant les signaux en direction de l'électorat traditionnel de gauche, et des libéraux, il a réussi à se positionner comme le deuxième parti de Hongrie.

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