"La Russie n'a pas intérêt à une escalade"

"La Russie n'a pas intérêt à une escalade"
Tous droits réservés 
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Le général de brigade Dominique Trinquand, ancien conseiller défense d'Emmanuel Macron, a répondu à nos questions.

PUBLICITÉ

Quel était l'objectif des frappes, a-t-il était atteint et que faut-il craindre désormais ? Cela peut-il mener à une confrontation avec la Russie? Nous avons interrogé le général Dominique Trinquand, ancien conseiller défense d'Emmanuel Macron.

"Le but de l'opération était de détruire les capacités d'emploi d'armes chimiques par le gouvernement de Bachar al Assad en Syrie, explique Dominique Trinquand, et à cet effet trois objectifs ont été frappés, des dépôts, des laboratoires qui fabriquaient l'arme chimique, et un centre de commandement, probablement celui de la garde, qui donnait les ordres. C'est l'ensemble de la chaine chimique qui a été détruit, donc si tout a été détruit c'est un franc succès. Le but était bien d'empêcher l'utilisation d'armes chimiques en Syrie."

"Est-ce-que cela peut mener à une escalade avec la Russie ?", demande notre correspondante à Paris, Ane-Lise Borges.

"La Russie n'y a pas intérêt. La Russie a permis à Bachar al Assad de revenir en vainqueur en Syrie, ce qui n'était pas le cas il y a quatre ans, et cette fois-ci l'avenir de la Syrie va se faire grâce a la Russie l'Iran et la Turquie. En revanche une escalade amènerait la guerre ailleurs qu'en Syrie et le président Poutine n' a pas intérêt à cette escalade. Toutes les mesures ont été prises pour qu'il n'y ait pas une escalade. Tactiquement les Russes ont été prévenus pour qu'ils ne soient pas frappés. La discussion entre les présidents Macron et Poutine hier était qu'il fallait revenir à la table des négociations. Et donc l'avenir de la Syrie se fera forcément autour des intervenants extérieurs qui se retrouvaient à Astana ou Ankara il n'y a pas longtemps, la Russie la Turquie et l'Iran, mais également avec la Syrie bien sûr, et maintenant on l'espère, avec les Occidentaux qui ont un role à jouer dans la reconstruction de la Syrie."

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

La France affirme que la Russie a menacé d'abattre des avions français au-dessus de la mer Noire

Empoisonnement de Navalny : la Russie condamnée à la CEDH pour l'absence d'enquête

Prêt russe au RN en 2014 : Marine Le Pen dit n'avoir "rien à se reprocher dans cette affaire"