Avec la multiplication des mouvements sociaux dans les transports ferroviaires, de nombreux Français choisissent de voyager par la route, pour les longs et les petits trajets. Les réseaux de co-voiturage comptent de nouveaux membres tous les jours.
Avec les journées de grève à répétition, de plus en plus d'usagers des transports en commun choisissent des moyens alternatifs pour se déplacer. Le co-voiturage est en un, et si certains l'ont adopté par conviction depuis longtemps, d'autres le découvrent à l'occasion des nombreux manquements de la SNCF.
"Ca fait une expérience originale, C'est la première fois que je fais BlablaCar, et ça permet de rencontrer des gens. Oui, c'est sympa", déclare Bernard, qui vient de transporter des passagers entre Tours et Paris.
Chez BlablaCar, leader dans son secteur, on se frotte les mains.
"On a vu le volume de personnes qui voyagent multiplié par deux au cours de ces grèves, déclare le CEO Frédéric Mazzella_. On a sur certains axes une demande des passagers qui est multipliée par six_".
L'entreprise a même mis en place un service d'afrétage de cars.
Les sociétés d'autoroute comptent en profiter elles aussi avec des messages sur les routes qui incitent les Français à partager leur voiture et laisser tomber... le train.