La cérémonie a lieu ce samedi, à Madrid, mais le parcours devrait être semé d'embûches pour le nouveau Premier ministre espagnol.
En Espagne, Pedro Sanchez a prêté serment ce samedi comme chef du gouvernement devant le roi Felipe VI, à Madrid, au lendemain de la motion de censure qui a renversé le Premier ministre conservateur Mariano Rajoy, qui était au pouvoir depuis six ans.
La semaine passée, le parti populaire, a été encore éclaboussé par un scandale de corruption, qui a abouti à la condamnation de dizaines de personnes. Les centristes et les nationalistes basques ont fini par lâcher le pouvoir en place.
Mais le PSOE ne dispose que de 84 sièges sur 350 à la chambre basse, et la tâche s'annonce ardue pour Pedro Sanchez.
L'économiste, qui doit désigner ses ministres dans les jours à venir, a retoqué l'offre de Podemos, la formation de gauche radicale, qui comptait obtenir au moins un portefeuille ministériel. Un gouvernement qui devrait être entièrement socialiste et paritaire, selon la presse espagnole.