Le boxeur décédé en 2016 avait été condamné et déchu de ses titres après avoir refusé de rejoindre l'armée.
Le président américain Donald Trump a déclaré vendredi envisager d'accorder une grâce posthume à la légende de la boxe Mohamed Ali, qui avait refusé sa conscription pour combattre au Vietnam.
"Je pense à Mohamed Ali", a dit M. Trump, interrogé sur d'éventuelles grâces qu'il pourrait annoncer. Il a fait cette déclaration à brûle-pourpoint, sur la pelouse de la Maison Blanche, juste avant de s'envoler pour le sommet du G7 au Canada.
Le boxeur avait refusé d'être enrôlé dans l'armée en 1967, en pleine guerre du Vietnam, en avançant des raisons religieuses et sa réticence à aller affronter des populations lointaines qui ne lui avaient personnellement rien fait.
Mais en 1971, la Cour suprême avait déjà annulé la décision de justice. Ce qui fait dire à l'avocat de la veuve d'Ali que la grâce n'est pas "nécessaire".
Dernièrement, cette prérogative présidentielle semble particulièrement intéresser l'ancien magnat de l'immobilier. Il a twitté qu'il pourrait se l'appliquer à lui-même avant d'ajouter que non puisqu'il n'a "rien fait de mal". Quelques jours plus tard, il graciait une détenue sexagénaire soutenue par Kim Kardashian.