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L'Italie et la Libye renouent avec leur passé

L'Italie et la Libye renouent avec leur passé
Tous droits réservés 
Par Vincent Ménard
Publié le Mis à jour
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Rome et Tripoli ont convenu de réactiver leur traité d'amitié signé en 2008, qui permet à l'Italie de refouler les migrants entrés illégalement sur son territoire.

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Enzo Moavero Milanesi est le premier haut dignitaire italien à poser le pied sur le sol libyen depuis la formation du gouvernement de Giuseppe Conte.

A Tripoli, le chef de la diplomatie transalpine et son homologue libyen se sont mis d'accord pour réactiver le traité d'amitié signé en 2008 par Silvio Berlusconi et Mouammar Kadhafi.

Enzo Moavero Milanesi, ministre italien des Affaires étrangères : "Je voudrais dire que ma visite marque le début, espérons-le, d'une coopération plus intensive avec le gouvernement libyen. Pour nous, la stabilité et la paix en Libye sont des éléments essentiels pour l'équilibre dans la région et en Méditerranée. Cela sert donc directement nos intérêts, non seulement ceux de l'Italie, mais aussi ceux de l'Union européenne."

Le traité d'amitié de 2008, suspendu en 2011 après la révolte fatale au colonel Kadhafi, prévoit cinq milliards de dollars d'investissements italiens en compensation de la période coloniale.

De son côté, Tripoli s'engage à limiter l'immigration clandestine depuis ses côtes et donne à Rome la possibilité de refouler les migrants entrés illégalement sur son territoire après avoir traversé la Méditerranée, une clause dénoncée par les défenseurs des droits de l'Homme.

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