Affaire Benalla : "il n'y aura pas d'impunité" selon Macron

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Par Euronews
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Alors que le silence du chef de l'Etat français est vivement critiqué, Emmanuel Macron a dénoncé un comportement "inacceptable et choquant" à la suite des violences filmées le 1er mai. L'un de ses collaborateurs et quatre autres personnes ont été officiellement mises en examen.

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"Il n'y a pas eu et il n'y aura pas d'impunité" : voilà la déclaration d'Emmanuel Macron à ses collaborateurs lors d'une réunion de crise à l'Elysée ce dimanche soir.

Alors que son silence dans l'affaire Benalla est vivement critiqué, le président français a convoqué une réunion d'urgence pour faire le point sur la situation, avec son Premier ministre, le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, le secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement et le porte parole Benjamin Griveaux.

Première décision concrète : une information judiciaire vient d'être ouverte et confiée à un juge d'instruction. Les cinq personnes dont les gardes à vue avaient été levées samedi ont été officiellement mises en examen.

Parmi elles : Alexandre Benalla est notamment accusé de "violences en réunion n’ayant pas entraîné d’incapacité temporaire de travail", "immixtion dans l’exercice d’une fonction publique en accomplissant des actes réservés à l’autorité publique", "port et complicité de port prohibé et sans droit d’insignes réglementés par l’autorité publique", "recel de violation du secret professionnel" et "recel de détournement d’images issues d’un système de vidéo protection".

Filmé le 1er mai portant un brassard "police" et un casque à visière, on voit le collaborateur d'Emmanuel Macron frapper un homme au sol et agripper une jeune femme par le cou.

Un salarié de La République en marche (LREM), Vincent Crase, a également été inculpé des chefs de "violences en réunion n’ayant pas entraîné d’incapacité temporaire de travail", "immixtion dans l’exercice d’une fonction publique en accomplissant des actes réservés à l’autorité publique" et "port prohibé d’arme de la catégorie B". 

Trois autres fonctionnaires de la préfecture de Paris sont accusés d'avoir transmis une vidéo captée par les caméras de surveillance le jour des faits. Ils sont poursuivis pour "détournement d'images issues d'une vidéo protection" et "violation du secret professionnel".  L’un d’eux a également été mis en examen du chef de "complicité de port illégal d’insigne".

Alors qu'il n'a toujours par réagi publiquement, Emmanuel Macron a condamné un comportement "inacceptable et choquant", selon son entourage.

D'après nos confrères de France info, les victimes présumées des violences ont été identifiées et souhaitent être entendues à une date ultérieure. Par ailleurs, le chef de l’État a chargé le secrétaire général de l’Elysée Alexis Kohler de lui faire des propositions pour réorganiser l’Elysée et éviter de "nouveaux dysfonctionnements", selon un proche.

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