Le référendum sur le durcissement des sanctions contre les corrompus n'a pas atteint le quorum pour être validé..
La consultation organisée ce dimanche en Colombie pour durcir la lutte et les sanctions contre la corruption n'a pas atteint le quorum nécessaire pour contraindre le parlement à agir.
Il a manqué moins de 500 000 voix au référendum pour être validé, mais les organisateurs n'abandonnent pas et veulent maintenant soumettre directement leurs propositions aux parlementaires.
De son côté, le président colombien appelle le parlement à voter ses propres projets.
Ivan Dunque, président de la Colombie : "La Colombie ne tolérera plus la corruption. Ces onze millions de Colombiens qui ont voté, qui se sont rendus aux urnes, ont envoyé un message retentissant de rejet contre le pillage permanent des ressources publiques."
Pour lutter contre la corruption, les organisateurs du référendum proposent notamment de baisser les salaires des hauts fonctionnaires et des parlementaires (sic), de rétablir les peines de prison et le gel des biens des condamnés.
Selon l'indice de perception de la corruption que publie tous les ans l'ONG Transparency International, la Colombie se classe au 96e rang sur 180 pays.