"Lueur d'espoir" pour le Yémen à Genève, selon l'envoyé spécial de l'ONU

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Les "consultations" de Genève sur le Yémen, convoquées par les Nations unies cette semaine, offrent une "lueur d'espoir" après des années de conflit, a estimé mercredi l'envoyé spécial de l'ONU pour ce pays, Martin Griffith.

"Le peuple yéménite a désespérément besoin d'un signal d'espoir. Nous aimerions penser que le travail que nous ferons ensemble ces prochains jours commencera à leur envoyer une lueur d'espoir", a déclaré le Britannique, en conférence de presse à Genève, à la veille de l'ouverture prévue des discussions.

Il s'agit des premières discussions depuis l'échec en août 2016 d’un processus de paix qui avait duré plusieurs mois au Koweït.

"C'est le moment de tourner cette page (...) Le moment est venu d'engager un nouveau processus, de relancer un processus qui doit conduire à une résolution de ce conflit", a affirmé M. Griffith.

Il a également souligné que ces discussions n'étaient pas des négociations, mais des "consultations" au cours desquelles les parties n'étaient pas tenues de se rencontrer dans une même salle.

"Ce ne sont pas des négociations, nous sommes encore au stade où nous essayons de comprendre que quelle façon les dirigeants souhaitent dialoguer, sur quelles questions et à quel endroit", a-t-il expliqué.

L'émissaire de l'ONU a relevé que l'un des enjeux de ces consultations seraient de tenter d'établir des "mesures de confiance" entre les parties, estimant qu'"il y a une chance progrès tangibles" en la matière.

La guerre au Yémen oppose des forces progouvernementales, appuyées par Ryad et Abou Dhabi, aux rebelles, soutenus par l'Iran et qui se sont emparés en 2014 et 2015 de vastes régions du pays dont la capitale Sanaa.

En mars 2015, une coalition sous commandement saoudien est intervenue militairement au Yémen en soutien aux forces progouvernementales et la guerre se poursuit depuis.

Alors que la délégation du gouvernement yéménite est arrivée à Genève, les rebelles Houthis du Yémen ont affirmé mercredi que leur délégation était bloquée dans la capitale Sanaa.

"L'ONU n'a pas réussi à obtenir une autorisation des pays de l'agression (ndlr: Arabie saoudite et Emirats arabes unis) pour fournir un avion omanais afin de transporter la délégation (des Houthis), des blessés et des personnes bloquées" à Sanaa, a déclaré une source au sein de la délégation, citée par la chaîne de télévision rebelle Al-Massirah.

Interrogé à ce sujet, M. Griffith s'est montré confiant. "Nous y travaillons (...). Je pense que cela va s'arranger", a-t-il assuré, indiquant par ailleurs qu'il allait rencontrer dans la soirée à son hôtel le ministre des Affaires étrangères du Yémen, Khaled Al- Yamani.

"Quant aux conditions, (....) pour autant que je sache, aucune des parties n'a posé de conditions à la participation à ces consultations", a-t-il relevé.

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