Ces migrants qui veulent s'investir pour l'Europe

Ces migrants qui veulent s'investir pour l'Europe
Par Euronews
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Trois mois après le débarquement de réfugiés et de migrants à Valence, notre correspondante Anelise Borges, seule journaliste à bord de l’Aquarius, s’est rendue en Espagne pour découvrir comment des rescapés s’adaptent à leur nouvelles la vie en Europe.

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Ecouter Olajumoke raconter quelle différence il existe, selon elle, entre AVOIR et ÊTRE est émouvant. La jeune femme est originaire du Nigeria. Elle a survécu à la traversée de la mer Méditerrannée et vit désormais en Europe avec sa famille. Cette dernière ne possède plus grand chose et repart à zéro mais exprime pourtant sa reconnaissance.

"Nous vivons dans de bonnes conditions avec un toit et de la nourriture. Nous ne manquons de rien", dit le demandeur d'asile Oluwaseyi Adeniran.

Toute la famille vit dans un appartement modeste mais confortable situé près du centre de Valence, en Espagne. C’est un ONG qui les a aidés à se loger. Pour les associations qui aident ces demandeurs d’asile, leur offrir une réelle chance de vivre en Europe et de s’intégrer est un véritable défi.

"Non seulement, nous devons leur sauver la vie, mais je crois que nous devons aller plus loin et apprendre à vivre ensemble. Et c’est sur ce point que nous pourrions rencontrer des difficultés. Chaque individu est son propre monde et a son appartenance et en Espagne, comme ailleurs, par certains côtés, on doit aider les gens à intégrer le fait que nous sommes tous égaux et que la diversité est une richesse", explique Marta Albiol de l'Association catholique espagnole des migrations (ACCEM).

Reste que tout le monde n'est pas d'accord pour dire que l'Europe a besoin de cette diversité que peuvent apporter les migrants et les réfugiés. Pourtant, certains arrivants sont déterminés à montrer qu’ils souhaitent réellement s’investir pour ce continent qui, ils en sont certains, leur offre la chance d'une vie meilleure.

"Je voudrais rejoindre des associations humanitaires, travailler pour l’Onu, soutenir Caritas ou d’autres organisations. Car je sais que dans 10 ans, il y aura encore de nombreuses personnes qui seront désireuses d’être à la place que j’occupe aujourd’hui. Je veux aider les gouvernements à secourir les désespérés", dit Olajumoke Ajayi.

Olajumoke espère pouvoir remercier l’Europe et lui rendre d’une façon ou d’une autre tout ce qu’elle a reçu depuis son arrivée. Mais il y aura une condition à cela, une condition sur laquelle elle n’a aucune prise, que l’Europe accepte qu’elle reste, avec sa famille, sur le Vieux continent.

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