Top 14: Fickou, nouveau chef de file d'un Stade Français seul dauphin

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Rebelote: avec un Gaël Fickou encore en feu, le Stade Français a remporté son quatrième match en cinq journées de Top 14, le deuxième à l'extérieur, dimanche à Pau (25-13), pour s'emparer seul de la deuxième place du classement.

Les Parisiens, qui confirment leur renouveau sous les ordres d'Heyneke Meyer, ancien sélectionneur de l'Afrique du Sud arrivé à l'intersaison, reviennent à un point de Clermont, défait la veille pour la première fois de la saison, à Bordeaux-Bègles (23-19).

Pour la Section Paloise (9e), en revanche, ce second revers de suite à domicile complique son objectif de qualification et la rapproche du bas de tableau.

Les Béarnais ont été largement dominés par des Parisiens beaucoup plus solides en défense et en mêlée, et efficaces en attaque, depuis l'arrivée de Meyer pour retrouver leur rang après leur triste 12e place la saison passée.

"Je suis déjà satisfait d’avoir gagné à l'extérieur, ce n’est jamais facile et la saison passée ça ne nous est pas arrivé tant que ça", a commenté le technicien.

"Notre défense était brillante, tactiquement on a très bien attaqué le match. Je nous ai trouvé très solidaires défensivement, on les a forcés à commettre des erreurs et à lâcher des ballons", a ajouté le technicien, inquiet pour Arthur Coville, sorti blessé à la hanche et au genou. "On redoute quelque chose de grave. On attend le résultat", a-t-il indiqué.

Avec le technicien sud-africain ont débarqué dans la capitale plusieurs renforts de poids, dont Fickou, l'un des artisans de l'excellent début de saison parisien.

Le centre international, beaucoup plus affûté depuis son transfert, a ainsi inscrit son deuxième doublé d'affilée pour permettre aux Stadistes de prendre le large dès la mi-temps (22-3) et rejoindre en tête du classement des marqueurs Simon Zebo (5 essais).

- Pointe de vitesse -

L'ancien Toulousain a fait admirer toute la palette de ses qualités, à commencer par sa jolie pointe de vitesse.

Ainsi, il a profité de la première grosse erreur paloise, un jeu au pied contré de Stanley à 50m de sa ligne pour filer dans l'en-but (5-0, 19e).

Mis dans un fauteuil par le tempo dicté par sa charnière Van Zyl/Steyn, le Stade Français a pu dérouler et Fickou a encore concrétisé en échappant aux retours de... cinq Palois (15-3, 31e).

Un nouveau contre éclair des Parisiens leur a permis de prendre définitivement le large par leur arrière Kylan Hamdaoui (22-3, 36e).

Solide en défense, discipliné et tranchant en attaque: ce Stade Français était trop fort pour la Section, qui s'est rapprochée en seconde période grâce un doublé de Votu (42e et 63e). Mais elle partait de trop loin.

De quoi susciter l'incompréhension de l'entraineur palois. "Notre première mi-temps n’était pas du tout à la hauteur de ce que j'attendais, l’équipe est sifflée à la pause et je le comprends. C’était une équipe molle, qui n’existait pas, qui prenait des essais en contre", a concédé Simon Mannix.

La réaction après la pause à ses yeux n'a pas été très utile. Alors que le score était de 22-3 le match était déjà "plié". "En seconde période on marque quand même vite, on essaie de jouer mais il y a trop de fautes et on n’est pas efficaces en zone de marque", a-t-il constaté, estimant qu'il s'agit d'une "leçon difficile" mais que son équipe ne méritait "pas mieux".

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