Le pays, miné par la dévaluation du peso et l'hyperinflation, est à l'arrêt ce mardi
L'Argentine est paralysée ce mardi. La principale centrale syndicale du pays a appelé à une grève générale contre la politique d'austérité du gouvernement dans un pays en pleine crise, où la dévaluation du peso et une inflation galopante ont fortement réduit le pouvoir d'achat. Dans la ligne de mire des manifestants, le président Mauricio Macri, qu'ils disent inféodé au Fonds monétaire international.
0'23 SONORE 1 - Joaquin Noya, militant du groupe Movimiento Evita
" Mauricio Macri ne gouverne plus l'Argentine, assure Joaquin Noya, militant du groupe Movimiento Evita. À chaque mesure qu'il prend, il doit consulter le FMI. À chaque fois, le ministre de l’Économie va à New York pour demander ce qu'il peut ou ne peut pas faire. "
0'33 SONORE 2 - Cristina, militante du groupe Organización Clasista Revolucionaria
" Nous sommes contre ce gouvernement d'austérité parce qu’il agit pour les riches, en nous tuant, nous les pauvres. Nous n'avons pas d'éducation, pas de soins de santé ", renchérit Cristina, une militante du groupe Organización Clasista Revolucionaria.
L'Argentine a obtenu en juin un prêt de 50 milliards de dollars sur trois du FMI et s'est engagée à parvenir à l'équilibre budgétaire l'an prochain. Pour tenir cet objectif, elle va notamment devoir réduire les effectifs dans le secteur public.