GP de Russie: Bottas plus vite, plus haut, plus fort

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Il a fait honneur à la devise olympique: le Finlandais Valtteri Bottas (Mercedes) a été plus vite, plus haut, plus fort que son coéquipier Lewis Hamilton pour s'offrir samedi la pole position du Grand Prix de Russie.

Le circuit de Sotchi, situé dans le parc olympique des JO-2014, inspire décidément Bottas. C'est ici qu'il remporté sa toute première victoire en Formule 1, l'an dernier, et en cinq éditions il a toujours surclassé son coéquipier en qualifications.

"Je sais que c'est un tracé qui normalement me réussit. J'ai encore réalisé de très bons tours en qualifications et la voiture m'a semblé très, très forte", a réagi celui qui connaît une année frustrante, sans victoire jusque-là contre trois l'an dernier.

"Je n'ai été en pole qu'une fois cette année, en Autriche. Ca commençait à faire longtemps donc je suis très heureux", a-t-il poursuivi.

En retrait derrière Hamilton depuis le début du week-end, le Finlandais a en effet livré les deux tours qu'il fallait lors de la dernière partie des qualifications (Q3) pour devancer le Britannique, qui a lui raté son dernier essai, de 145/1000.

- Hamilton "dans la course" -

"Je ne sais pas vraiment ce qui m'a manqué en Q3, j'ai eu un peu de mal et Valtteri a manifestement haussé le rythme", a confié le quadruple champion du monde, manifestement peu affecté par cette issue.

"Mes deux tours n'avaient vraiment rien de spécial, a-t-il reconnu dans un sourire. Mais vous ne pouvez pas tomber juste à chaque fois et, de toutes façons, je suis dans la bataille pour la course."

D'autant que Ferrari semble manquer de rythme. L'Allemand Sebastian Vettel, dauphin d'Hamilton pour 40 points au classement des pilotes, a échoué en deuxième ligne pour 556/1000, devant son coéquipier finlandais Kimi Räikkönen.

Le Britannique sait que s'il conserve 35 unités d'avance dimanche soir, il pourra se contenter pour être sacré d'être deuxième des cinq courses restant au calendrier.

S'élancer en première ligne n'est toutefois pas une garantie de victoire en Russie, comme l'a démontré Bottas l'an dernier en dépassant les Ferrari qui étaient parties devant lui au départ.

"J'ai rappelé à Valtteri ce qui s'est passé. Peut-être que nous pourrons faire la même chose. Ca serait bien, a d'ailleurs malicieusement lancé Vettel à sa sortie de voiture. Tout repose sur le départ (...) C'est compliqué, mais s'il y a la place, j'irai." Verdict dimanche à 14h10 (13h10 françaises/12h10 GMT).

- Renault stratège -

La bataille de la deuxième partie de tableau promet elle d'être encore intéressante.

Haas (Kevin Magnussen 5e, Romain Grosjean 9e), Force India (Esteban Ocon 6e, Sergio Pérez 8e) et Sauber (Charles Leclerc 7e, Marcus Ericsson 10e) montrent un meilleur rythme. Mais Renault, peu à l'aise en piste, bénéficiera d'un avantage stratégique.

Les monoplaces noires et jaunes ne sont en effet pas sorties pendant la deuxième partie des qualifications, préférant s'assurer les 11e et 12e places sur la grille et choisir leurs pneumatiques pour le départ, quand les qualifiés pour la Q3 doivent partir avec les pneus qui leur ont permis de réaliser leur meilleur chrono en Q2.

Cette Q2 s'est d'ailleurs déroulée selon un scénario à la fois inhabituel et décevant. Les cinq éliminés n'ont pas pris la peine de mettre une roue dehors, les deux Red Bull et la Toro Rosso du Français Pierre Gasly étant certaines de s'élancer en fond de grille après avoir changé de moteur et, pour les monoplaces autrichiennes, de boîte de vitesses aussi.

Eliminés dès la Q1, le Russe Sergey Sirotkin (Williams), le Belge Stoffel Vandoorne (McLaren), le Canadien Lance Stroll (Williams) et l'Espagnol Fernando Alonso (McLaren) occuperont donc les 7e et 8e lignes, devant les pilotes Toro Rosso et Red Bull.

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