Indépendance de l'Ecosse: Nicola Sturgeon appelle à la "patience"

La Première ministre d'Ecosse, Nicola Sturgeon, le 9 octobre 2018 à Glasgow
La Première ministre d'Ecosse, Nicola Sturgeon, le 9 octobre 2018 à Glasgow Tous droits réservés ANDY BUCHANAN
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La Première ministre d’Écosse, Nicola Sturgeon, a appelé les indépendantistes écossais à faire montre de "pragmatisme" et de "patience", lors de son discours de clôture du congrès de son parti, le SNP, mardi à Glasgow.

La dirigeante nationaliste a affirmé avoir "plus que jamais confiance" en la possibilité que l’Écosse soit un jour indépendante. Mais elle a appelé ses troupes à attendre la tournure que prendra le Brexit avant de prétendre organiser un nouveau référendum après celui qui a été perdu en 2014.

"La future relation entre le Royaume-Uni et l'UE déterminera le contexte dans lequel l’Écosse deviendrait indépendante", a-t-elle souligné, demandant aux militant de teinter "de pragmatisme, de persévérance et de patience" leur "passion" pour l'indépendance.

Ce n'est pas la première fois que la dirigeante souligne qu'elle préfère attendre la fin des négociations entre Londres et Bruxelles avant de se lancer dans une nouvelle consultation, pour laquelle il lui faudra l'aval du Parlement national de Westminster et que les sondages ne lui donnent pas la certitude de gagner.

En lançant la conférence du SNP, elle avait affirmé que les 35 députés du SNP à Westminster voteraient pour l'organisation d'un second référendum sur le Brexit, si la question leur était posée, ce que la Première ministre britannique, Theresa May, a exclu.

Les Écossais ont voté en majorité pour rester dans l'UE, contrairement à l'Angleterre et au Pays de Galles, et Mme Sturgeon n'a cessé d'affirmer qu'elle comptait les protéger d'un Brexit dont elle estime qu'il fera du tort à l'économie de sa province.

"En 2014, on nous avait dit de rejeter l'indépendance pour protéger notre place au sein de l'UE. Aujourd'hui, nous faisons face au risque de pénurie de médicaments, de voir les avions cloués au sol, des embouteillages dans les ports et une hémorragie des investissements", a-t-elle dénoncé

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