Bordeaux: Otávio, symbole "guerrier" du renouveau Ricardo

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Placardisé sous Gustavo Poyet, le solide milieu brésilien Otávio revit et s'affirme depuis le retour de son compatriote Ricardo aux commandes de Bordeaux, qui doit poursuivre son redressement dimanche (15h00) à Montpellier pour la 10e journée de Ligue 1.

A chaque changement d'entraîneur - ou de manager sportif dans le cas des Girondins - il y a des gagnants et... des déçus. Le joueur de 24 ans a connu les deux.

Débarqué en juillet 2017 de l'Atlético Paranaense pour 5 millions d'euros, il avait connu de bons débuts, directement installé en sentinelle (15 matches disputés lors de la phase aller) par Jocelyn Gourvennec, lequel avait totalement oublié le milieu vétéran Jaroslav Plasil.

Tout le monde pensait alors que l'adaptation du sud-américain au foot européen, souvent délicate, était réussie. Mais coup sur coup, il a été convoqué par sa direction pour un entretien disciplinaire pour une vidéo le montrant lui et ses compatriotes Malcom et Cafu rigolards, un soir de défaite à domicile en janvier.

Et le coach breton a été évincé peu après, Plasil devenant l'homme clé de son successeur, Gustavo Poyet. L'Uruguayen ne jurait que par l'intelligence de jeu et l'expérience du Tchèque de 36 ans.

Grand perdant, Otávio n'a disputé que 269 minutes lors de la phase retour sous Poyet, "sans se plaindre, en restant toujours positif", selon plusieurs membres du staff.

Toujours absent des plans de l'Uruguayen durant la dernière intersaison, celui que son futur ex-président Stéphane Martin qualifie "de très construit et très mûr" a insisté pourtant "pour rester". Il voulait "s'imposer en Europe et ne pas retourner au Brésil".

- "Un guerrier" -

Sorti du banc lors de trois matches préliminaires de Ligue Europa pour permettre à Plasil de souffler, son heure est revenue avec l'arrivée de Ricardo qui le connait bien.

Le joueur a travaillé d'arrache-pied pour retrouver le rythme et a repris goût à la L1 un dimanche de septembre à Guingamp dans un choc entre les deux derniers de la classe.

Résurrection? Bordeaux s'est imposé au Roudourou (3-1) et lui a saisi sa chance. Son dynamisme, sa mobilité, sa faculté à gratter les ballons ont fait merveille dans l'entrejeu qu'il a stabilisé. Surtout, le joueur a confirmé trois jours plus tard face à Lille (1-0).

"On est très satisfait d'Otávio, résume alors l'entraîneur préposé aux conférences de presse Éric Bedouet. Je pense que la présence de Ricardo avec nous, ça le booste considérablement. Il a fait un match exceptionnel aux niveaux physique, technique, tactique. Il s'est battu comme un guerrier et il transmet ça aux autres. On a besoin d'avoir des joueurs comme ça".

Lors de ses quatre titularisations sous Ricardo, Otávio et les Girondins n'ont encaissé qu'un but et glané 10 points, grimpant de la 19e à la 7e place, à deux petits points de Montpellier avant cette 10e journée.

"Peu à peu, Otávio se libère et commence à faire des choses qu'il faisait au Brésil, constatait Martin après la victoire face à Nantes (3-0). Ce n'était pas qu'un joueur défensif là-bas, il était capable de casser les lignes et faire de bonnes passes. C'est peut-être lui la sentinelle que tout le monde réclamait cet été".

Quant à Plasil, c'est maintenant lui qui est sur le banc... le jeu des chaises musicales.

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