La colère des Marseillais ne s'atténue pas

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Par Vincent Ménard
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Des milliers de Marseillais ont participé à une "marche blanche" après la mort de huit personnes dans l'effondrement de deux immeubles.

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De nombreux Marseillais - environ 8 000 selon la police - ont participé hier à une "marche blanche" après l'effondrement lundi dernier de deux immeubles dans le quartier de Noailles, un drame qui a coûté la vie à huit personnes.

Le cortège a défilé en silence derrière les proches des victimes jusqu'à l'Hôtel de ville, où les slogans hostiles au maire, Jean-Claude Gaudin, ont commencé à fuser.

Aux manettes de la ville depuis 23 ans, Jean-Claude Gaudin a expliqué qu'il n'avait pas pris part à cette "marche blanche" pour éviter de provoquer des tensions, alors que les manifestants lui ont reproché sa gestion indigne de l'habitat ancien.

Un rapport remis en 2015 au gouvernement faisait état de 40 000 logements indignes à Marseille, menaçant la sécurité de près de 100 000 habitants.

Ironie du sort, le balcon d'un immeuble s'est effondré ce samedi à quelques dizaines de mètres du cortège, faisant trois blessés légers.

La mairie assure par ailleurs avoir pris en charge - en les hébergeant dans des hôtels - plus de 400 personnes évacuées de la rue d'Aubagne, où les recherches pour retrouver d'éventuelles victimes ont été arrêtées.

Une enquête a été ouverte et confiée à la police judiciaire pour déterminer les circonstances exactes de la catastrophe.

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