Brexit : Theresa May défend "le meilleur accord" possible pour le Royaume-Uni

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Par Euronews avec AFP
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La Première ministre britannique s'est exprimée à l'issue d'une journée marquée par la démission de plusieurs de ses ministres.

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A l'issue d'une journée émaillée par la démission de plusieurs membres de son gouvernement, Theresa May s'est exprimée au 10 Downing Street lors d'une conférence de presse. L'occasion pour la Première ministre britannique de défendre a nouveau le projet d'accord sur le Brexit conclu entre le Royaume-Uni et l'Union européenne en le définissant comme "le meilleur pour mon pays".

"Je crois de tout mon être que le chemin que j'ai tracé est le bon pour notre pays et pour tout notre peuple. Depuis le tout début, je savais ce que je voulais faire pour honorer le vote du peuple britannique honore à l'issue du référendum. Et c'est exactement ce que cet accord va apporter : la fin de la libre circulation, l'arrêt de lourds paiements annuels, ne plus être soumis aux décisions de justice européenne, le retrait de l a politique agricole commune et de la politique commune de la pêche. C'est un Brexit qui répond aux attentes du peuple britannique".

Theresa May est aussi revenue sur le dossier sensible de la frontière irlandaise.

"Personne n'a formulé de proposition alternative qui, d'une part, permette d'honorer le référendum et, d'autre part, qui garantisse qu'il n'y ait pas de frontière stricte entre l'Irlande du Nord et la république d'Irlande. Et je comprends que certaines personnes n'adhèrent pas aux détails du filet de sécurité, en particulier dans l'accord de retrait, et je partage certaines de ces préoccupations, mais il y a un autre fait incontournable : aucun accord ne peut être conclu avec l'Union européenne sans qu'il n'implique un filet de sécurité, qui revient à une sorte d'assurance pour éviter un retour aux frontières du passé".

La Première ministre a également réaffirmé qu'elle respecterait le vote du peuple britannique qui s'était prononcé pour sortir de l'UE. "Il n'est pas question d'un second referendum. Nous avons demandé au peuple de se prononcer, les citoyens ont dit que nous devions quitter l'Union européenne, et nous la quitterons le 29 mars 2019".

Plus tôt dans la journée, la dirigeante britannique avait déjà défendu ce texte à la Chambre des communes. A Westminster, la Première ministre britannique est apparue affaiblie, confrontée à la décision de plusieurs de ses ministres de jeter l’éponge.

De plus, la chef du gouvernement est menacée par la fronde de députés venus de son propre camp. En effet, un vote de défiance a été demandé par des élus du Parti conservateur.

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