Merkel n'est pas la bienvenue à Chemnitz

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Par Olivier Schneid avec AFP
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La chancelière allemande Angela Merkel a été accueillie par des appels à la démission, vendredi 16 novembre 2018, à Chemnitz (Allemagne). Elle s'était rendue dans cette ville de l'est du pays où l'extrême-droite avait, en août, mené une chasse à l'étranger, après le meurtre d'un Allemand.

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Environ 400 personnes ont, à l'appel de l'extrême-droite, protesté, vendredi 16 novembre 2018, à Chemnitz (Allemagne), contre la venue de la chancelière Angela Merkel. Ils ont appelé à son départ.

En août, les mêmes avaient organisé des manifestations violentes pour protester contre la politique migratoire du gouvernement. ils avaient déclaré une "chasse" aux étrangers à la suite du meurtre d'un Allemand, dont les suspects sont deux demandeurs d'asile syrien et irakien. Ils avaient clamé être le peuple et certains avaient effectué le salut nazi. Les manifestations avaient dégénéré en affrontements avec la police. Un restaurant tenu par un commerçant juif avait été attaqué.

La cheffe du gouvernement allemand a appelé les habitants de cette ville de l'est de l'Allemagne en désaccord à le faire savoir. "Ceux d'entre vous qui n'ont rien à voir avec eux, qui s'indignent de leurs propos, ne doivent pas dire que ce sont les journalistes qui ont fait cette mauvaise réputation à Chemnitz, a-t-elle lancé à son auditoire. Ils doivent au contraire dire : nous aussi, nous sommes Chemnitz, et nous voulons faire entendre notre voix."

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