Alors que l'émissaire de l'ONU avait obtenu des garanties d'accalmie de la part des belligérants afin d'envisager des pourparlers de paix, les combats ont repris au Yémen pour le contrôle de la ville d'Hodeida.
Au Yémen, « une solution politique est à portée de main » selon l'émissaire de l'ONU Martin Griffiths. Le diplomate britannique a bon espoir de réunir dans les prochaines semaines à Stockholm les belligérants d'une guerre qui dure depuis 3 ans et qui a fait plus de 10 000 morts.
Martin Griffiths se rend demain au Yémen. Il lance un appel à l'accalmie sur le front militaire afin de créer un climat propice à des pourparlers de paix. Mais sur le terrain, les combats continuent.
Les rebelles Houthis, soutenus par l'Iran, occupent l'ouest du pays et sa capitale Sanaa.
Les forces pro-gouvernementales, soutenues entre autres par l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, contrôlent le reste du territoire.
Le conflit se concentre sur Hodeida, dans l'ouest. Une ville portuaire stratégique où transite une grande partie de l'aide humanitaire dans un pays où près de quatorze millions de personnes vivent dans une situation de famine.
L'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis annoncent aujourd'hui qu'ils vont verser 438 millions d'euros pour aider la population civile. Les ONG encore présentes sur place exhortent les belligérants à cesser les combats, afin que les civils ne sont plus considérés comme de simples « victimes collatérales ».