GP d'Abou Dhabi: Gasly a tissé "des liens forts" avec Toro Rosso"

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"On a construit des liens vraiment forts avec les mécaniciens et les ingénieurs", s'émeut samedi à l'AFP le Français Pierre Gasly, 22 ans, qui vivra dimanche au Grand Prix d'Abou Dhabi sa dernière course avec Toro Rosso, écurie qu'il compare à "un premier amour", avant de rejoindre Red Bull en 2019.

Q: Que vous inspire le circuit de Yas Marina?

R: "C'est un tracé que j'aime bien et qui me rappelle de très bons souvenirs. C'est ici que j'ai été titré en GP2 il y a deux ans. J'aime bien l'atmosphère. En plus généralement on s'y rend en fin d'année, il fait 30 degrés, alors qu'en Europe, il fait froid avec de la pluie ou de la neige. Et c'est vrai que je préfère ces conditions-là. Sur le tracé en lui-même, j'aime beaucoup le dernier secteur, toute la partie sinueuse où il y a beaucoup de rythme. On est sans cesse en train de freiner, tourner, et accélérer. On sent vraiment dans la voiture qu'on peut faire la différence".

Q: Vous devez éprouver un sentiment particulier puisque c'est votre dernière avec Toro Rosso?

R: "C'est spécial car c'est l'équipe qui m'a donné ma première chance en Formule 1. C'est comme un premier amour. Depuis l'année dernière, on a construit des liens vraiment forts avec les mécaniciens et les ingénieurs. Quand je bosse avec des gens, je fais en sorte que cela se passe bien. Et c'est sûr que c'est un peu émouvant de les quitter. Après, le sport fait aussi que notre vie est un peu comme ça. Dans les catégories inférieures, d'une année à l'autre, on est sans arrêt en train de changer. Mais évidemment que ça va être particulier et j'espère qu'on va pouvoir finir avec un bon résultat pour se dire au revoir avec de grands sourires".

Q: Votre future Red Bull sera équipée d'un moteur Honda et plus d'un Renault en 2019, cela vous inquiète-t-il?

R: "Non. Déjà, l'année prochaine, les voitures vont être différentes. Le nouvel aileron avant va changer beaucoup de choses en terme d'aéro. Il y a peut-être une écurie qui va trouver quelque chose et prendre l'avantage. Par ailleurs, je pense que cette année Red Bull aurait été capable d'avoir le même niveau de compétitivité avec le moteur Honda. Avec le moteur Renault, il leur manquait le mode spécial que Mercedes et Ferrari peuvent avoir sur un tour en qualifications mais en course ils étaient vraiment là. Au niveau global, je crois qu'ils sont les plus complets. Après, il y a toujours la question de la fiabilité. En 2018 chez Toro Rosso on a utilisé huit moteurs (Honda), c'est mieux que les saisons précédentes d'autant qu'on en a aussi testé pour préparer la saison prochaine. Avec l'expérience et les connaissances apportées par Red Bull associées à la force de Honda, je pense que cela va accélérer le développement plus rapidement encore".

Q: Vous allez intégrer une "Top Team" après seulement 26 courses, peut-on parler d'une ascension éclair?

R: "C'est vrai: c'est plus ou moins pareil que Max (Verstappen) ou (Sebastian) Vettel qui ont passé environ un an et demi en F1 avant leur promotion chez Red Bull. En début d'année, je ne m'attendais pas du tout à ce que cela se passe comme ça, mais au final dans une carrière il y a des moments où il faut être au bon endroit au bon moment. Pour moi, cela n'a pas été le cas après mon titre de GP2 où je n'ai pas pu avoir directement un baquet de F1 avec Toro Rosso, mais au final la chance a bien tourné. Et ensuite j'ai fait ce qu'il fallait car je n'étais pas le seul candidat pour aller chez Red Bull. Je suis content de leur avoir montré suffisamment de choses pour qu'ils me choisissent".

Propos recueillis par Septime MEUNIER

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