Racing 92: Vakatawa, un coin de Ciel et Blanc à défaut de Bleu

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Décisif avec le Racing 92 au poste de second centre où il a été définitivement repositionné avec succès il y a un an, Virimi Vakatawa reste cependant en dehors des radars du XV de France depuis le Tournoi-2018, et des performances décevantes sur une aile.

Neuf essais en Top 14, dont il est le meilleur marqueur, plus trois Coupe d'Europe, avant la rencontre face aux Scarlets samedi: Vakatawa marche sur l'eau depuis le début de saison.

Débarrassé des pépins physiques qui l'ont handicapé la saison dernière, le trois-quarts d'origine fidjienne appréhende également de mieux en mieux les spécificités de son nouveau poste, où il a été décalé de façon pérenne dès le début de l'année 2018. Quelques mois après son retour dans son club formateur après une parenthèse dorée avec l'équipe de France à VII.

Une évidence: ses qualités d'explosivité, notamment dans des petits espaces, s'expriment davantage au poste de second centre que sur une aile. Où il p0einait souvent à finir les coups par manque de vitesse sur une longue distance.

Le N.13 dans le dos, Vakatawa y parvient et ouvre des espaces pour ses coéquipiers, notamment par ses passes après-contact: "En plus de sa soif de marquer des essais, qu'il a tout le temps eue, il fait des grosses différences au milieu du terrain" note Laurent Labit, comanager des Ciel et Blanc.

En défense en revanche, "Viri" affichait quelques lacunes, progressivement gommées grâce à l'aide d'Henry Chavancy, une référence en la matière et plus que son binôme au milieu de l'attaque: "son compagnon de vie", selon Labit.

"Quand (Vakatawa) est arrivé au centre de formation, c'est Henry qui l'a accueilli et pris sous son aile. Ils étaient voisins. Ils ont une grande complicité, une amitié qui dépasse le cadre du terrain. Avec Henry, l'apprentissage dans le domaine défensif est venu plus vite que ce qu'on pensait. Il a écouté son maître" développe le technicien.

- "C'est la vie" -

Décisif en attaque, en progrès en défense, mais pas au point de séduire l'encadrement des Bleus: la dernière sélection de l'arme fatale du Tournoi-2016 remonte à février 2018. Il ne figurait pas sur la feuille de match pour les trois derniers matches du Tournoi, avant de renoncer de lui-même à une éventuelle sélection pour la tournée de juin en Nouvelle-Zélande pour se faire opérer d'une pubalgie.

Depuis, il attend une convocation du sélectionneur Jacques Brunel, qui lui préfère le quatuor composé de Mathieu Bastareaud, Wesley Fofana, Gaël Fickou et Geoffrey Doumayrou.

Une surprise? "Non, je ne peux pas le dire comme ça, répond Labit (...) Mais ça m'aurait fait plaisir pour lui qu'il y soit car il a été pas mal décrié à la suite de la saison dernière, où il n'était pas à 100% physiquement. A ce moment-là il avait été sélectionné alors que peut-être il ne le méritait pas."

Le timide Vakatawa élude lui la question: "Je respecte ces décisions. Ce sont eux (les entraîneurs du XV de France? NDLR) les patrons. C'est la vie, il faut continuer à vivre. C'est toujours plaisir de porter le maillot de l'équipe de France. S'ils veulent me tester, je suis prêt."

Mais, sauf blessure, il est peu probable qu'il ait sa chance d'ici mai et l'annonce du groupe pour la Coupe du monde, "un rêve" pour Vakatawa. "Je vais continuer de travailler, peut-être que ça va payer, peut-être pas. C'est la vie." Pour lui, elle est plus belle au centre du Racing.

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