Ski: Clarey, 2e du super-G de Kitzbühel, comble les Bleus

Ski: Clarey, 2e du super-G de Kitzbühel, comble les Bleus
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Le Français Johan Clarey a terminé 2e du super-G de la mythique station de Kitzbühel (Autriche) derrière l'Allemand Josef Ferstl, comblant l'équipe de France au lendemain de la victoire de Clément Noël sur le slalom.

De grands sourires. On ne voyait que ça sur les visages des skieurs de l'équipe de France dans l'aire d'arrivée, qui enlaçaient et congratulaient Johan Clarey, 2e à Kitzbühel.

Clarey, 38 ans, avait pourtant commencé la journée un peu ronchon d'après ses coéquipiers.

"J'ai failli ne pas prendre le départ. Je me suis décidé au dernier moment, j'avais mal au genou droit, mon +vieux genou+, j'ai pris des anti-douleur ce matin", a-t-il expliqué en zone mixte.

Il a finalement bien fait, d'autant plus qu'il offre à l'équipe de France de vitesse son premier podium de la saison après avoir plusieurs fois tourné autour. Clarey, qui réalise une excellente saison, s'en était approché avec une place de 4e et deux places de 5e.

Alors ils étaient heureux mais ils étaient aussi émus, eux qui ont perdu en novembre 2017 leur coéquipier et ami David Poisson, dit "Kaillou", mort suite à un accident lors d'une descente d'entraînement à Nakiska (Canada).

"On savait qu'on avait le potentiel pour faire bien mieux que nos récents résultats. Il nous fallait de la réussite, pour valider notre travail, a indiqué Clarey. Et puis on en a tellement +chié+ l'an dernier, on a David (Poisson) dans la tête tout le temps. On est plus soudés que jamais".

"Depuis ce qui est arrivé à +Kaillou+, on a besoin de ça, on a besoin d'un podium pour tout le monde, s'est réjoui en zone mixte le Français Blaise Giezendanner. Je suis super content pour lui (Clarey), c'est un des mecs qui le méritent le plus".

- Ferstl comme son père -

Le premier podium de sa carrière en super-G de Clarey, ainsi que les places d'honneur de Brice Roger (7e), Alexis Pinturault (8e) et Adrien Théaux (11e), concluent un week-end grandiose pour l'équipe de France de ski. La veille, le nouveau cador du ski Bleu Clément Noël s'est offert une 2e victoire de prestige consécutive sur le slalom devant le maître autrichien Marcel Hirscher et déjà Alexis Pinturault.

Clarey, dont c'est le 2e podium à Kitzbühel après une 3e place sur la descente en 2017, a été devancé de 8/100e par l'Allemand Josef Ferstl qui perpétue la tradition familiale: son père Sepp avait remporté deux fois la descente de la redoutable "Streif", en 1978 et 1979.

"Je passais toujours devant les deux trophées de mon père. J'ai passé une grande partie des ces 20 dernières années à courir après mon rêve. Gagner est un moment tellement spécial pour moi et pour toute ma famille", s'est félicité l'Allemand en conférence de presse.

Ferstl, 30 ans, parti avec le dossard 1 sous le soleil, qui s'est ensuite rapidement caché, s'offre ainsi une 2e victoire en Coupe du monde après le super-G de Val Gardena en 2017.

- Les adieux de Svindal -

L'Italien Dominik Paris, vainqueur vendredi de la descente, confirme son aisance dans la station du Tyrol en prenant la 3e place à 10/100e de l'Allemand dans une ambiance bien moins bruyante que la veille, notamment parce que les chouchous autrichiens du public local ont été éjectés du podium.

Vincent Kriechmayr (4e) et Matthias Mayer (5e) conservent toutefois les deux premières places du classement hyper serré du globe de la spécialité: six coureurs se tiennent en moins de 30 points.

Plus tôt dans la journée, le double champion olympique norvégien Aksel Lund Svindal, qui ne skiait pas ce week-end pour se préserver, a annoncé qu'il prendrait sa retraite à l'issue des Mondiaux de Are (Suède) qui débutent dans neuf jours.

"C'est la bonne chose à faire. On pourrait toujours débattre pour savoir si je peux faire une course de plus ou de moins. Mais en prenant un peu de hauteur ce qui importe c'est de prendre une décision et d'en être content", a réagi Svindal, présent en zone mixte avec ses coéquipiers.

PUBLICITÉ

"(Les Mondiaux) sont un dernier très bel objectif", conclut-il alors qu'il ne remportera jamais la mythique descente de Kitzbühel, malgré 36 victoires en Coupe du monde.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Riner, Malonga et Tolofua en finale au Grand Slam d'Antalya

Grand Chelem de Judo d'Antalya : un podium dominé par la Corée du Sud et l'Autriche

Grand Chelem de Judo d'Antalya : Hifumi et Uta Abe dominent le podium