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Sail GP: Marie Riou et Billy Besson, une entente parfaite pour une course du feu de dieu

Sail GP: Marie Riou et Billy Besson, une entente parfaite pour une course du feu de dieu
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Nouveauté dans le monde de la voile, le Sail GP, lancé vendredi à Sydney avec des catamarans ultra-rapides, est un terrain de jeu idéal pour un duo de choc qui fonctionne à merveille et en route pour les JO-2020, Marie Riou et Billy Besson.

"De l'extérieur déjà le bateau est magnifique à voir. Dès qu'on abat un peu (s'éloigner du vent, NDLR), ça prend des tours, on prend des noeuds, on est quand même allé à 43 noeuds (80 km/h) à l'entraînement. C'était magique", raconte à l'AFP Marie Riou, avant de s'envoler pour l'Australie en compagnie de son compère des mers depuis 12 ans, Billy Besson.

Le Tahitien, qui est à la tête d'une équipe de France composée de 5 navigateurs, est impatient d'en découdre avec ce tout nouvel engin, le F50, catamaran monotype à aile rigide équipé de foils (appendices permettant au bateau de +voler+) et héritier direct de la dernière Coupe de l'America.

Dans l'esprit de la Formule Un, le Sail GP, doté de 1 million de dollars de primes, met aux prises 6 nations (États-Unis, Australie, Grande-Bretagne, Chine et Japon) durant 5 étapes, de Sydney (vendredi et samedi) à Marseille (20-22 septembre).

- 'Vénus et Mars' -

"C'est exactement comme en F1, on va avoir un départ du feu de dieu. Je pense que sincèrement ça va offrir un spectacle encore au dessus de la Coupe de l'America, qui était déjà top. Il y aura le contact, tous les bateaux en même temps de front. Il y aura du spectacle à l'avant comme à l'arrière, tout le monde va vouloir se battre", s'enthousiasme Besson, ravi de retrouver Marie Riou après 2 ans passés loin l'un de l'autre.

"C'est Venus et Mars !", lance-t-il joyeusement pour décrire leur tandem.

"C'est un état d'esprit. Mis à part qu'on soit homme et femme, on a le même état d'esprit. On a la même envie d'aller de l'avant, la même façon de faire. Quand on est sur l'eau, on est des lions. Quand on est à terre, on est des macaques, on déconne tout le temps!", explique-t-il.

Une philosophie qui a largement porté ses fruits alors qu'ils sont quadruples champions du monde en Nacra 17, le catamaran mixte au programme des jeux Olympiques.

A Rio en 2016, ils étaient grands favoris mais une hernie discale pour Besson à la veille de la compétition a balayé leur rêve olympique. Riou s'est engagée par la suite sur la Volvo Ocean Race, une course autour du monde extrême avec escales. Son équipe, Dongfeng Race Team, s'est imposée en juin 2018 faisant de la navigatrice la première femme (avec sa co-équipière Carolijn Brouwer) à remporter une course autour du monde.

- Mixité -

Et puis, la revoilà partie avec Besson pour une nouvelle aventure olympique en Nacra 17 à Tokyo en 2020, que le duo mènera de pair avec le Sail GP. Un programme chargé pour les 2 années à venir mais pas de quoi les affoler.

"On essaie entre nous d'être bienveillant", souligne la Bretonne. "On a mis en place l'humeur du jour. Même si des fois tu perçois que l'autre est fatigué, que je suis de mauvaise humeur, on essaie de se le dire le matin en allant sur l'eau. C'est une petite routine".

Et de toutes les compositions d'équipe qu'ils ont connues sur des compétitions (100% hommes, 100% femmes, en trio ou à plusieurs), une retient davantage leurs faveurs: la mixité.

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