Nord Stream 2 : Moscou demande des garanties à l'Union européenne

Nord Stream 2 : Moscou demande des garanties à l'Union européenne
Par Euronews avec AFP-AP-REUTERS
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Pour Sergueï Lavrov, l'Union européenne a "été infectée par un bacille de permissivité américaine". Il l'appelle à renoncer aux sanctions.

PUBLICITÉ

Le projet polémique de gazoduc germano-russe Nord Stream 2 a été largement évoqué à Moscou lors de la traditionnelle réunion entre Sergueï Lavrov et des membres de l'Association des affaires européennes (AEB). Le ministre russe des Affaires étrangères a exigé des garanties.

"La mise en œuvre des grands projets d'infrastructure, dont Nord Stream 2, est en cours. Les options pour continuer le tronçon terrestre de ce gazoduc vers l’Europe sont en phase d'élaboration. Mais tirant les tristes enseignements du projet avorté Sud Stream, la décision finale nécessitera des garanties juridiques irréprochables de la part de la Commission européenne", a dit Sergueï Lavrov.

Le gazoduc sous-marin Nord Stream 2 doit permettre à la Russie d’alimenter l’Europe via la mer baltique en traversant les eaux territoriales de cinq pays. Au final, l’Allemagne verrait ainsi ses importations de gaz doubler au dépens de l’Ukraine qui serait privée de ses droits de transit. Le projet suscite donc des réserves, notamment du côté de la Commission européenne. La semaine dernière, le Conseil de l’Union européenne et le Parlement ont conclu un accord pour appliquer des règles strictes aux gazoducs d’importation de gaz.

Galina Polonskaya, euronews :

"Lors de cette réunion avec Sergueï Lavrov, des hommes d'affaires de l'UE ont déclaré que les sanctions, mais aussi les contre-sanctions russes, leur mettaient des bâtons dans les roues. Sergueï Lavrov a lui déclaré que ces contre-sanctions avaient un effet positif sur l'économie russe, en particulier dans l’agriculture. Il a également ajouté que l'Union européenne avait été infectée par un bacille de permissivité américaine et l’appelée à renoncer aux sanctions".

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Gerhard Schroeder accuse l'UE de mettre des bâtons dans les roues du gazoduc

Berlin ouvre la voie à Nord Stream II

Quel avenir pour l'énergie nucléaire dans l'Union européenne ?