Les ministres du Travail, des Entreprises et de la Justice jugent qu'un "no deal" risque d'endommager "gravement" l'économie britannique et de menacer "l'intégrité" du Royaume-Uni.
A bientôt un mois du Brexit, trois ministres de Theresa May tirent la sonnette d'alarme.
Inquiets par le scénario d'un "no deal", ils demandent le report du divorce entre Londres et Bruxelles, officiellement prévu le 29 mars, si entre temps aucun accord de retrait n'est soutenu par les parlementaires britanniques.
Dans la presse, Amber Rudd, Greg Clark et David Gauke, respectivement ministres du Travail, des Entreprises et de la Justice, jugent qu'un "no deal" risque d'endommager "gravement" l'économie britannique et de menacer "l'intégrité" du Royaume-Uni. Pour ces trois figures du gouvernement, le Parlement doit reconnaître la nécessité de quitter l'Union européenne avec un accord.
La Première ministre britannique tente, elle, toujours de convaincre les responsables européens d'apporter des modifications au dispositif très décrié dit du "backstop" ou "filet de sécurité" entre les deux Irlande. Sans avancée dans les négociations, un nouveau débat doit être organisé la semaine prochaine au Parlement à Londres sur la conduite à tenir.