Une foule d'Algériens toujours en colère contre Bouteflika

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Par Laurence Alexandrowicz
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La mobilisation ne faiblit pas malgré les annonces du président de ne pas se représenter à la présidentielle. Des centaines de milliers d'Algériens toujours en colère contre Bouteflika sont descendus dans les rues du pays pour réclamer de nouveaux visages à la tête du pays.

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Ce devait être un vendredi test pour le régime algérien. Les citoyens, malgré le retrait de leur président de la course à la présidentielle, sont à nouveau descendus en masse dans la rue en ce jour hebdomadaire de contestation. Certains étaient arrivés la veille à Alger, craignant d'être empêchés de rejoindre la capitale. Et les revendications n'ont pas changé :

"Je suis ici avec le peuple algérien, pour demander à cette clique de s'en aller, crie un homme. On ne veut plus des vieilles têtes. On veut des nouveaux visages. On veut une nouvelle Algérie, on veut une république honnête. On veut des nouveaux visages."

Les promesses la veille du nouveau Premier ministre Noureddine Bedoui, de former un gouvernement dans les prochains jours, n'ont pas calmé les esprits :

"Ce gouvernement va représenter toutes les énergies, toutes les aspirations, spécialement des jeunes hommes et jeunes femmes de ce pays"

L'Algérie, vent debout contre son vieux président depuis le 22 février, dénonce aujourd'hui une mascarade constitutionnelle. Face à la colère, Abdelaziz Bouteflika a en effet repoussé la présidentielle prévue le 18 avril, annonçant l'élaboration d'une nouvelle Constitution. Conséquence : il prolonge sine die son quatrième mandat, au-delà de son expiration le 28 avril.

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