Selon Wikileaks, il pourrait bientôt devoir quitter l'ambassade d'Equateur de Londres. Quito dément l'information.
Les heures de Julian Assange pourraient être comptées, au sein de l'ambassade d'Equateur à Londres, où il a trouvé refuge depuis six ans pour éviter une arrestation.
C'est ce qu'affirme le site Wikileaks au sujet de son fondateur, citant une source équatorienne "haut placée", qui évoque une possible expulsion "dans les heures ou les jours" à venir.
Lenin Moreno, a aussitôt démenti ce qu'il qualifie de "rumeurs".
Ces derniers jours, des conversations privées du président équatorien ont été diffusées sur Wikileaks. Il a aussi été mis en cause par un autre site, inapapers, pour des faits présumés de corruption qu'il continue de nier, et dont il dit connaître l'origine.
Julian Assange reste sous le coup d'un mandat d'arrêt britannique pour violation de ses conditions de liberté surveillée dans une affaire suédoise de viol, qui a été classée. En cas d'interpellation, il redoute son extradition vers les Etats-Unis pour les fuites de documents confidentiels de l'administration américaine de 2010.
_- Avec agences - _