Elections espagnoles : le jour d'après

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Par Joanne Massard
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Une nouvelle page de l’histoire politique s’ouvre en Espagne. Entre une percée notable de Vox le parti d’extrême droite, et un parti socialiste sorti vainqueur mais sans majorité pour former un gouvernement. Les résultats des élections laissent entrevoir un parlement plus fragmenté.

Une nouvelle page de l’histoire politique s’ouvre en Espagne. Entre une percée notable de Vox le parti d’extrême droite, et un parti socialiste sorti vainqueur mais sans majorité pour former un gouvernement, les résultats des élections laissent entrevoir un parlement plus fragmenté.

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Des résultats inattendus pour certains citoyens : "C’est une surprise totale parce que nous n'attendions pas la débâcle du Parti Populaire, par exemple, ni de Podemos" témoigne un votant. La droite espagnole affaiblie, le Parti socialiste et Ciudadanos auraient pu obtenir la majorité absolue. Mais le leader du centre droit a annoncé prendre la tête de l'opposition.

Peu de choix restent désormais possibles pour d’éventuelles alliances

Une alliance avec Podemos, reste envisageable. Le leader du parti d'extrême gauche, Pablo Iglesias, n'a pas exclu cette possibilité et a demandé "du temps" aux journalistes devant son QG. "Nous travaillons pour former un gouvernement de gauche. Cela va mettre longtemps, je vous demande d’être patient. Nous allons être discret" a déclaré Pablo Iglesias, qui s'est entretenu avec le Premier ministre avant de s'adresser à la presse. Cette hypothétique alliance entre le PSOE et Podemos ne sera toutefois pas suffisante car le parti d'extrême gauche a subi une lourde défaite lors de ces dernières élections, passant de 71 à 35 sièges au sein du parlement.

L'extrême droite entre au Parlement

Ils seront 24 députés. Santiago Abascal a martelé ce chiffre lors de son premier discours à l'issue du scrutin. "Bienvenue dans la résistance, nous n'avons peur de personne" a déclaré le leader du parti Vox qui fait une entrée fracassante au sein du parlement espagnol. Il s'agit de la première formation d'extrême droite présente dans l'Assemblée depuis le décès du dictateur fasciste Franco.

Mais après la crainte de l'avancée massive de l'extrême droite dans le pays, Vox n'a finalement obtenu que 10% des suffrages. Aujourd'hui, certains citoyens minimisent son influence "Ils n'ont finalement que 24 sièges, ils ne seront pas autant que prévu mais Ils auront leur mot à dire au Congrès. Il y a diverses opinions et elles doivent être respectées d'un côté comme de l'autre" explique un jeune votant.

Notre journaliste correspondante à Madrid explique : "La période des négociations commence maintenant. Les pactes ou coalitions du gouvernement détermineront les politiques espagnoles pour les prochaines années. Padro Sanchez a laissé la porte ouverte à toutes les formations. Plusieurs scénarios sont donc possibles. Mais le plus important pour la population c’est que la coalition - quelle qu 'elle soit - apporte la stabilité au pays".

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