Le ministre français de l'Intérieur Christophe Castaner a tenté d'éteindre la politique née de l'emploi du mot "attaque" pour qualifier l' "intrusion violente" de manifestants à l'Hôpital de la Pitié Salpêtrière le 1er mai.
En France, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner est sous le feu des critiques depuis deux jours, en fait, depuis qu'il a commenté ce qui s'est passé à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière en marge de la manifestation du 1er mai. Il a parlé d'une "attaque".
Cette qualification des faits a été très rapidement jugée excessive au regard des témoignages et des vidéos sur l' "intrusion" des manifestants dans l'hôpital.
Alors ce vendredi, lors d'un déplacement à Toulon, Christophe Castaner a fait un mea culpa.
Est-ce que cela suffira à éteindre la polémique qui agite une partie de la classe politique - certains allant même jusqu'à réclamer sa démission ?
En tout cas, le Premier ministre Édouard Philippe a estimé que son collègue a "s_ans doute eu raison de corriger_" ses propos et affirmé que Christophe Castaner avait "comme depuis le début, toute (sa) confiance".
- avec AFP -